Depuis le mardi 16 janvier 2024, des rumeurs circulent selon lesquelles l’ex-directeur général de la police nationale, le Colonel ABDILLAHI ABDI FARAH, serait libéré de prison et a été reconduit de force dans sa cellule après le pourvoit interjeter par le Procureur général contre la décision de liberté conditionnelle de la juge Nima. À partir de cette date, l’ex-DG de la Police est plus que jamais menacé d’assassinat dans sa cellule de prison. Ces rumeurs de sa libération se sont propagées dans tout le pays, notamment sur les réseaux sociaux. Elles font suite à la décision des juges de la cour d’appel d’accorder la libération de l’ex-DG de la police après avoir purgé 20 mois de prison ferme. Il avait été condamné le 25 mai 2022 à 1 an de prison ferme et 2 ans avec sursis. La condamnation a été réduite à 1 an de prison ferme et un an de sursis par les juges de la cour d’appel.
Depuis huit mois, l’ex-directeur de la police, dans une situation à risque en raison de l’empêchement de recevoir les soins nécessaires pour une blessure par balles en 2011 dans son bureau, est détenu illégalement dans la prison civile de Gabode, en violation de toutes les lois en vigueur en République de Djibouti.
Il est important de rappeler que sa condamnation initiale pour l’affaire des écoutes était déjà considérée comme un complot orchestré par le Colonel Mohamed DJAMA de la Garde républicaine. Ils ont élaboré ce plan avec la complicité de certains agents de la SDS, dont le commandant Warsama Ali Arreh, son frère de la Garde républicaine (qui a bénéficié d’une promotion record, passant de sous-officier à Commandant en quelques années) et des agents dormants du régime mafieux de Djibouti.
L’objectif était non seulement d’éliminer Abdillahi Abdi devenu une menace pour la junte Mamasan, mais aussi de donner l’occasion au Colonel Abdirahmane Ali Kahin de devenir DG de la Police.
C’est pourquoi les deux cousins, le Colonel Moahmed Djama Doualeh et le Colonel Abdirahmane Ali Kahin ont collaboré dans le cadre de ce complot avec la complicité des frères commandants et de la fille du Président Fatouma Awo, manipulée par le Colonel de la Garde républicaine.
La libération inespérée d’Abdillahi Abdi suite à la décision des juges de la cour d’appel a accéléré la mise en place d’un autre complot, plus dangereux cette fois-ci.
Le Procureur général de la Cour d’Appel, Djama Souleiman Ali, et le ministre de l’Intérieur, sur ordre de Haramous, ont menacé les juges, et un pourvoi a été interjeté contre la décision de libération de l’ex-directeur de la Police. L’objectif est de l’empêcher de sortir le temps de mettre en route une autre affaire inventée de toutes pièces.
L’objectif unique de cette affaire est de prolonger le séjour d’Abdillahi Abdi en prison jusqu’à ce qu’il soit condamné à nouveau.
Dans cette affaire montée de toutes pièces par l’actuel directeur général de la Police nationale de Djibouti et le Colonel de la Garde républicaine, l’ex-DG de la police est accusé d’avoir fait libérer un tricycle de type BAJAJ qui aurait été utilisé par les suspects pour le meurtre de Mahado Daher Chireh, une jeune lycéenne d’Ali-Sabieh sauvagement assassinée le 24 septembre 2018.
L’enquête dirigée par le Colonel Omar Hassan et la Brigade criminelle de la Police nationale a conduit à l’arrestation des trois auteurs du crime, toujours détenus à la prison civile de Gabode.
Pour prolonger l’emprisonnement de l’ex-directeur de la police, le Colonel Abdirahmane Ali Kahin a contraint le Commandant Mahdi Omar Djama de rentrer rapidement au pays et le billet d’avion lui a déjà été payé. Le but est que le commandant Mahdi Omar Djama, actuellement à Bangui pour une mission des Nations unies, témoigne contre le colonel Abdillahi Abdi Farah devant la justice djiboutienne en tenant les propos suivants : « le colonel Abdillahi Abdi Farah a fait libérer le BAJAJ utilisé pour transporter la défunte Mahado Daher Chireh lors de la commission de ce crime crapuleux. »
Le Commandant Mahdi OMAR DJAMA, du même clan que l’ex-directeur de la Police, actuellement en mission en Centrafrique, a été convoqué par le DG de la Police nationale, le colonel Abdirahman ALI KAHIN, et son mandat d’arrêt sera exécuté dès son arrivée sur le sol djiboutien.
Le commandant MAHDI sera directement conduit à la prison civile de Gabode pour entrave à la justice, bris de scellés et tentative de dissimulation de preuve.
Le plan derrière cette manœuvre est de contraindre le jeune Commandant Mahdi Omar DJAMA à pointer du doigt l’ex-directeur général de la police nationale afin qu’il soit à son tour condamné pour complicité.
Aujourd’hui, le Directeur de la Police a tenu une réunion à la direction de la police avec un groupe restreint d’officiers supérieurs de police afin de trouver une solution pour faire rapatrier le Commandant Mahdi Omar Djama depuis Bangui sans qu’il sache qu’un mandat d’arrêt l’attend à son arrivée à l’aéroport international de Djibouti.
HCH
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