Depuis un certain moment, il existe une tension entre le pouvoir de Muse Bihi Abdi et le pouvoir d’Ismaël Omar Guelleh. Cette tension entre le pouvoir de Hargeisa et de Djibouti semble avoir comme source une mésentente sur un accord tacite entre les deux pouvoirs.
D’après des sources proches du chef de la garde républicaine de Djibouti, cet accord tacite portait l’exploitation de trois puits de pétrole en Somaliland (puits de Hol-Hol dans la région Khaatumo state, Block SL10B13 et Sallahey dans la région de Marodi-Jeh).
D’après d’autres sources proches de la première dame, Hargeisa avait accepté qu’Ismaël Omar Guelleh et Hassan Sheikh Mahmoud bénéficient des parts estimées entre 5 à 10 % des futurs contrats d’exploitation des gisements des hydrocarbures de la Somaliland en échange le président de Djibouti et le président de la République fédérale de Somalie devaient précipiter la reconnaissance de l’État de la Somaliland comme une république indépendante.
Les mêmes sources nous apprennent que le clash est intervenu entre Hargeisa et Djibouti quand Muse Bihi Abdi a compris qu’Ismael Omar Guelleh et Hassan Sheikh Mahmoud voulaient simplement finaliser les contrats d’exploitations pétrolières en Somaliland sans l’aider à avoir la reconnaissance du statut de l’état.
Le président de la Somaliland s’est tourné vers Addis-Abeba.
Voyant s’éloigner la possibilité de s’enrichir avec l’exploitation du projet pétrolière de la Somaliland, Ismael Omar Guelleh a invité à Djibouti les dirigeants du « Mouvement Awdal State » et du président de SSC-Khaatumo state.
Tout le monde sait à Djibouti que Ismael Omar Guelleh avait fait appel à deux cabinet, égyptien et turc, spécialisé dans la prospection pétrolière et minière pour cartographie la totalité du territoire de la Somalie et de Djibouti. Ainsi, il dispose des rapports d’explorations bien précis du sous-sol de la Somalie.
L’organisation mafieuse Qawlaysato n’arrive pas à admettre que Muse Bihi Abdi leur a tourné le dos et qu’il s’est dirigé vers Addis-Abeba.
Sous le prétexte de participer au rétablissement de la souverinité de la Somalie, le régime djiboutien veut aider des mouvements ou rebellions opposés au pouvoir de Hargeisa. Le régime djiboutien veut de cette manière annexer la région d’Awdal et Guelleh pourra ainsi faire signer à Hassan Sheikh Mahmoud l’exploration pétrolière et minière de cette région.
Pour déstabiliser le pouvoir de Hargeisa, autre les soutiens aux organisations rebelles, les citoyens djiboutiens de l’ethnie Isaaq proches du pouvoir de Muse Bihi Abdi sont accusés de connivence avec Al-shabaab.
Le 21 juillet 2024, la police nationale de Djibouti publie un communiqué annon4ant des risques d’attentat terroriste sur le sol djiboutien.
Le dimanche 4 aout 2024, des nouveaux messages d’alertes sont transmis aux représentations diplomatiques étrangères basées à Djibouti et le lundi 5 aout 2024, la gendarmerie et le service des renseignements de Djibouti interpellent 6 personnes de l’ethnie Isaaq auprès de l’hôtel Dar-el-Salam situé au quartier 4 de la ville de Djibouti.
Le régime djiboutien fait circuler dans la ville que les forces de l’ordre du pays sont à la recherche de 14 autres personnes de l’ethnie Isaaq proche d’Al-shabaab.
Le régime djiboutien accuse ces 20 personnes de préparer des attentats terroristes contre les ports, l’aéroport, Djib-Telecom et les centres commerciaux grands publics tels que Bawadi Mall et place Rimbaud.
Des dizaines d’autres citoyens djiboutiens de l’ethnie Isaaq sont mis sur écoute et des poursuites peuvent être engagées à tout moment contre eux.
L’objectif qui pousse le régime djiboutien à cibler l’ethnie Isaaq à travers de fausses alertes d’attentat sont multiple :
- Message à Muse Bihi Abdi : En associant l’ethnie Isaaq à Al-shabaa, le régime djiboutien envoie un message de guerre au pouvoir de Hargeisa.
- Stigmatisation et division : En associant l’ethnie Isaaq à Al-shabaa et à une menace terroriste, on vise à les stigmatiser, à les marginaliser et à semer la division au sein de la société.
- Justification de mesures répressives : Ces fausses alertes d’attentats peuvent servir de prétexte pour mettre en place des mesures de surveillance renforcée, des contrôles d’identité systématiques ou des restrictions de liberté à l’encontre de l’ethnie Isaaq en particulier et la population djiboutienne en général.
- Renforcement du pouvoir : En créant un climat de peur et d’insécurité, les autorités peuvent renforcer leur pouvoir et légitimer leur autorité.
- Distraction de problèmes internes : En focalisant l’attention sur une menace extérieure, le régime de Guelleh peut détourner l’attention de problèmes internes tels que des inégalités sociales, des crises économiques ou les dysfonctionnements politiques.
Le 27 septembre 1990, des citoyens de l’ethnie Gadabursi de Djibouti avaient connu des mêmes accusations fabriquées. En raison de l’attentat du café de Paris à Djibouti ville :
« Dans la nuit du 27 au 28 septembre 1990, un attentat a été commis par quatre hommes arrivés à bord d’un taxi contre deux cafés de la place du 27 Juin à Djibouti. Cet attentat causa la mort d’un enfant français et blessa une dizaine d’autres personnes.
Victimes
L’attentat a fait un mort — un enfant français de 9 ans — et 17 blessés, dont 15 Français.
Revendication
Des lettres de menace émanant d’une organisation clandestine djiboutienne avaient été envoyées les jours précédents aux ambassades française et américaine de Djibouti, au nom de la cause irakienne. L’attentat a été revendiqué quelques jours plus tard par le Mouvement de la jeunesse djiboutienne.
Enquête judiciaire
Quatre ressortissants djiboutiens, membres de cette organisation, seront arrêtés et inculpés le 10 octobre 1990. »
En conclusion, ces alertes d’attentats terroristes font partie des pratiques du régime djiboutien qui utilise ces pratiques abjectes pour cibler gratuitement des honnêtes citoyens djiboutiens. Ainsi, les alertes d’attentat terroriste des mois de juillet et aout 2024 sont des programmes montés de toute pièce par le régime djiboutien.
Hassan Cher
The English translation of the article in French.
Djibouti/Somaliland: Terrorist attack alert totally set up by the Djibouti regime to target…
For some time now, there has been tension between the power of Muse Bihi Abdi and the power of Ismaël Omar Guelleh. This tension between the powers in Hargeisa and Djibouti seems to stem from a disagreement over a tacit agreement between the two.
According to sources close to the head of Djibouti’s Republican Guard, this tacit agreement concerned the exploitation of three oil wells in Somaliland (Hol-Hol well in the Khaatumo state region, Block SL10B13 and Sallahey in the Marodi-Jeh region).
According to other sources close to the First Lady, Hargeisa had agreed that Ismaël Omar Guelleh and Hassan Sheikh Mahmoud would benefit from shares estimated at between 5 and 10% of future contracts for the exploitation of Somaliland’s hydrocarbon deposits, in exchange for the President of Djibouti and the President of the Federal Republic of Somalia hastening the recognition of the state of Somaliland as an independent republic.
The same sources tell us that the clash occurred between Hargeisa and Djibouti when Muse Bihi Abdi realized that Ismael Omar Guelleh and Hassan Sheikh Mahmoud simply wanted to finalize oil exploitation contracts in Somaliland without helping him to obtain recognition of the state’s status.
Somaliland’s president turns to Addis Ababa.
Seeing the possibility of enriching himself with the exploitation of Somaliland’s oil project slipping away, Ismael Omar Guelleh invited the leaders of the Awdal State Movement and the president of SSC-Khaatumo state to Djibouti.
It is well known in Djibouti that Ismael Omar Guelleh had commissioned two firms, Egyptian and Turkish, specialized in oil and mineral prospecting, to map the entire territory of Somalia and Djibouti. As a result, he now has precise exploration reports on Somalia’s subsoil.
The Qawlaysato mafia organization can’t admit that Muse Bihi Abdi has turned his back on them and headed for Addis Ababa.
Under the pretext of helping to re-establish Somalia’s sovereignty, the Djiboutian regime wants to help movements or rebellions opposed to the government in Hargeisa. In this way, the Djibouti regime wants to annex the Awdal region, enabling Guelleh to get Hassan Sheikh Mahmoud to sign off on oil and mining exploration in the area.
To destabilize the government in Hargeisa, in addition to supporting rebel organizations, Djiboutian citizens of the Isaaq ethnic group close to Muse Bihi Abdi’s government are accused of connivance with Al-shabaab.
On July 21, 2024, Djibouti’s national police issued a communiqué warning of the risk of a terrorist attack on Djiboutian soil.
On Sunday August 4, 2024, new alerts were sent to foreign diplomatic representations based in Djibouti, and on Monday August 5, 2024, Djibouti’s gendarmerie and intelligence service arrested 6 people from the Isaaq ethnic group near the Dar-el-Salam hotel in Djibouti city’s district 4.
The Djibouti regime is circulating in the city that the country’s law enforcement agencies are looking for 14 other Isaaq people close to Al-shabaab.
The Djiboutian regime accuses these 20 people of planning terrorist attacks against the ports, the airport, Djib-Telecom and major shopping malls such as Bawadi Mall and Place Rimbaud.
Dozens of other Djibouti citizens of the Isaaq ethnic group are being tapped, and could be prosecuted at any time.
There are many reasons why the Djibouti regime is targeting the Isaaq ethnic group with false alerts of attacks:
– Message to Muse Bihi Abdi: By associating the Isaaq ethnic group with Al-shabaa, the Djiboutian regime is sending a message of war to the power in Hargeisa.
– Stigmatization and division: By associating the Isaaq ethnic group with Al-shabaa and a terrorist threat, the aim is to stigmatize them, marginalize them and sow division within society.
– Justification of repressive measures: These false alarms of attacks can be used as a pretext to implement reinforced surveillance measures, systematic identity checks or restrictions of freedom against the Isaaq ethnic group in particular and the Djiboutian population in general.
– Reinforcement of power: By creating a climate of fear and insecurity, the authorities can reinforce their power and legitimize their authority.
– Distraction from internal problems: By focusing attention on an external threat, the Guelleh regime can divert attention from internal problems such as social inequalities, economic crises or political dysfunction.
On September 27, 1990, citizens of Djibouti’s Gadabursi ethnic group faced similar fabricated accusations. Because of the attack on the Café de Paris in Djibouti City:
« On the night of September 27 to 28, 1990, four men in a cab attacked two cafés on the Place du 27 Juin in Djibouti. This attack caused the death of a French child and injured a dozen other people.
Victims
The attack left one person dead – a 9-year-old French child – and 17 injured, including 15 French nationals.
Claim
Threatening letters from an underground Djiboutian organization had been sent to the French and American embassies in Djibouti in the previous few days, in the name of the Iraqi cause. The attack was claimed a few days later by the Djiboutian Youth Movement.
Judicial investigation
Four Djiboutian nationals, members of this organization, were arrested and charged on October 10, 1990.
In conclusion, these alerts of terrorist attacks are part of the practices of the Djiboutian regime, which uses these abject practices to gratuitously target honest Djiboutian citizens. Thus, the alerts of terrorist attacks in July and August 2024 are programs fabricated by the Djiboutian regime.
Hassan Cher
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