Suite à des malversations intervenues dans la gestion du programme de la lutte anti-Sida à Djibouti « Comité technique intersectoriel de lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose (CTILSPT) », le commandant Abdoulkarim Ahmed Assoweh faisait partie des responsables licenciés.
C’est monsieur Abdallah Abdillahi Miguil, l’actuel ambassade de Djibouti à Pékin, qui l’avait présenté à l’ex-directeur de la police nationale de Djibouti, le colonel Abdillahi Abdi Farah.
Bénéficiant du soutien de son cousin, l’ex-directeur de la police nationale de Djibouti, Abdoulkarim Ahmed Assoweh est rapidement monté au grade de commandant.
En février 2022 quand le colonel Abdillahi Abdi Farah a été écarté à la tête de la police, le commandant Abdoulkarim Ahmed Assoweh a eu une réunion personnelle avec l’ex-directeur de la police nationale. Le tête-à-tête avait lieu dans la maison du colonel Abdillahi Abdi Farah et le commandant Abdoulkarim Ahmed Assoweh a informé à son cousin et à même temps son ex-chef qu’il s’exilait parce que son ami Warsame Ali Arreh l’avait informé qu’il était sur une liste des personnes cibles.
Le colonel Abdillahi Abdi Farah a remis au commandant Abdoulkarim Ahmed Assoweh trois clés USB contenant des informations sensibles de haut niveau. Le colonel Abdillahi Abdi Farah lui avait conseillé de publier ces informations sensibles s’il est emprisonné.
Or, le commandant Abdoulkarim Ahmed Assoweh n’a pas respecté la consigne de son cousin le colonel Abdillah Abdi Farah et il n’a pas publié les informations sensibles comme prévu. Le commandant Abdoulkarim Ahmed Assoweh, dans son coin d’exil, a prétendu qu’il remettra les informations sensibles contenues dans les trois clés USB et ceux reçus de son ami Warsame Ali Arreh à des pays occidentaux basés à Djibouti quand le colonel Abdillahi Abdi Farah décèdera en prison.
C’est une trahison grave de la part du commandant Abdoulkarim Ahmed Assoweh qui a primé ses intérêts au détriment de la vie du colonel Abdillahi Abdi Farah. Le commandant Abdoulkarim Ahmed Assoweh a décidé de remettre ces clés USB à des pays occidentaux pour tirer lui-même profit.
En plus, le commandant Abdoulkarim Ahmed Assoweh qui utilise le WhatsApp avec le numéro de Djibouti suivant +253 77 87 62 60, se renseignement sur la situation de son cousin.
Le deuxième qui a trahi le colonel Abdi Farah est Mohamed Said Guedi avec qui il avait partagé beaucoup des informations sensibles avec lui. Les plus importants sont des audios concernant plusieurs responsables de l’état djiboutien dont en premier le président de la République de Djibouti et la première dame.
Monsieur Mohamed Said Guedi a lui aussi préféré garder ses informations sensibles pour sa défense en cas ou Ismael Omar Guelleh se décide de le pourchasser ou que des pays occidentaux engagent des poursuites judiciaires contre lui.
En conclusion, nous avons quelques-unes de ces informations sensibles et tenterons de les publier au moment opportun.
Hassan Cher
The English translation of the article in French.
Djibouti: How Commandant Abdoulkarim Ahmed Assoweh and Mohamed Said Guedi betrayed Colonel Abdillahi Abdi Farah.
Major Abdoulkarim Ahmed Assoweh was one of the dismissed managers of Djibouti’s AIDS control program, the Comité Technique Intersectoriel de Lutte contre le Sida, le Paludisme et la Tuberculose (CTILSPT).
It was Mr. Abdallah Abdillahi Miguil, Djibouti’s current embassy in Beijing, who introduced him to the former director of the Djibouti National Police, Colonel Abdillahi Abdi Farah.
With the support of his cousin, the ex-director of the Djibouti National Police, Abdoulkarim Ahmed Assoweh quickly rose to the rank of commander.
In February 2022, when Colonel Abdillahi Abdi Farah was ousted as head of the police force, Major Abdoulkarim Ahmed Assoweh had a personal meeting with the ex-director of the national police. The took place at Colonel Abdillahi Abdi Farah’s house, and Major Abdoulkarim Ahmed Assoweh informed his cousin, and at the same time his ex-chief, that he was going into exile because his friend Warsame Ali Arreh had informed him that he was on a hit list.
Colonel Abdillahi Abdi Farah handed Commander Abdoulkarim Ahmed Assoweh three USB sticks containing sensitive high-level information. Colonel Abdillahi Abdi Farah had advised him to publish this sensitive information if he was imprisoned.
However, Major Abdoulkarim Ahmed Assoweh did not respect the advice of his cousin Colonel Abdillah Abdi Farah and did not publish the sensitive information as planned. Major Abdoulkarim Ahmed Assoweh, in his corner of exile, has claimed that he will hand over the sensitive information contained in the three USB keys and those received from his friend Warsame Ali Arreh to Western countries based in Djibouti when Colonel Abdillahi Abdi Farah dies in prison.
This was a serious betrayal on the part of Major Abdoulkarim Ahmed Assoweh, who put his own interests ahead of the life of Colonel Abdillahi Abdi Farah. Commandant Abdoulkarim Ahmed Assoweh decided to hand over these USB keys to Western countries for his own profit.
In addition, Major Abdoulkarim Ahmed Assoweh, who uses WhatsApp with the following Djibouti number +253 77 87 62 60, is asking about his cousin’s situation.
The second person to betray Colonel Abdi Farah is Mohamed Said Guedi, with whom he had shared a great deal of sensitive information. The most important of these were audios concerning several Djiboutian state officials, starting with the President of the Republic of Djibouti and the First Lady.
Mr. Mohamed Said Guedi also preferred to keep his sensitive information for his own defense, should Ismael Omar Guelleh decide to hunt him down, or should Western countries take legal action against him.
In conclusion, we have some of this sensitive information and will attempt to publish it at the appropriate time.
Hassan Cher
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