On sait bien que la République de Djibouti est tombée dans la main de la plus ancienne et puissante organisation mafieuse du continent africain, Qawlaysato. Cette organisation a dépassé, depuis longtemps, les frontières djiboutiennes et elle contrôle tous les trafics d’être humain, drogues, armes et blanchiment d’argent dans la corne de l’Afrique et de la Mer rouge. La mafia Qawlaysato, utilisant l’omnipotence de l’état djiboutien, est devenue maitre de l’économie et de l’orientation politique des pays suivants : Djibouti, Somalie, l’Éthiopie, le Soudan, le Yémen et le Soudan du Sud.
Depuis environ une dizaine d’années Qawlaysato a commencé à développer son implantation au Kenya et des régions nord du RDC.
Infiltrations, trahisons internes et affaiblissement de Qawlaysato.
Le parrain de la mafia Qawlaysato peut perdre le contrôle de son organisation en raison d’une combinaison de trahisons internes, de pressions des forces étrangères, d’échecs stratégiques et de facteurs externes. Ces éléments peuvent interagir de manière complexe, créant un environnement instable qui peut finalement conduire à la chute du parrain et à la désintégration partielle ou totale de son organisation.
Recrutement d’agents internes : Des pays frontaliers et des états arabes du golfe persique ont commencé à recruter des membres mécontents ou marginalisés de la mafia Qawlaysato, en leur offrant des incitations financières et des soutiens politiques. Ces collaborateurs internes ont reçu des puissants logiciels d’espionnages de leurs sponsors. Ils ont injecté ces logiciels dans les systèmes informatiques de l’état djiboutien pour faire des écoutes ou aspirer des données de l’état djiboutien.
Obtention d’un avantage : L’objectif de ces forces était de comprendre les stratégies et les faiblesses de l’organisation Qawlaysato.
Désorganisation de l’organisation : En semant la discorde et en perturbant les opérations internes de la mafia, les forces étrangères peuvent ainsi affaiblir sa position et limiter son influence.
Le 15 mai 2011, depuis le décès du chef de la SRD et chef des surveillances des frontières portuaires et arienne de Djibouti, le colonel Ladieh Awaleh Bouraleh, c’est des membres de la mafia Qawlaysato qui assuraient la sécurité des frontières portuaires et aériennes pour veiller sur les intérêts de la mafia.
Des fuites d’informations provenant des mafieux mécontents de Qawlaysato, qui ont commencé à collaborer avec des pays frontaliers et des états arabes du golfe persique hostiles au régime de Guelleh, laissent entendre que des sabotages de grandes ampleurs toucheront bientôt les installations portuaires du pays.
On parle des incendies criminels qui cibleront des positions importantes des ports de Djibouti.
Les questions que les Djiboutiens se posent sont :
Est-ce que c’est Qawlaysato qui manigance ces projets criminels pour manipuler l’opinion nationale et internationale ?
Est-ce que c’est des membres de la mafia Qawlaysato mécontents qui travaillent à la chute du parrain ?
Est-ce que c’est des pays frontaliers ou des états arabes du golfe persique qui ont des problèmes avec le régime Guelleh qui préparent ces genres des coups foirés ?
Hassan Cher
The English translation of the article in French.
Djibouti: Will Djibouti’s ports soon be sabotaged by domestic or foreign interests?
It is well known that the Republic of Djibouti has fallen into the hands of the oldest and most powerful mafia organisation on the African continent, Qawlaysato. This organisation has long since extended beyond Djibouti’s borders and controls all trafficking in human beings, drugs, arms and money laundering in the Horn of Africa and the Red Sea. The Qawlaysato mafia, using the omnipotence of the Djiboutian state, has become master of the economy and political orientation of the following countries: Djibouti, Somalia, Ethiopia, Sudan, Yemen and South Sudan.
Over the last ten years or so, Qawlaysato has begun to develop its presence in Kenya and the northern regions of the DRC.
Infiltration, internal betrayal and the weakening of Qawlaysato.
The mafia godfather Qawlaysato can lose control of his organisation due to a combination of internal betrayals, pressure from foreign forces, strategic failures and external factors. These elements can interact in complex ways, creating an unstable environment that can ultimately lead to the downfall of the godfather and the partial or total disintegration of his organisation.
– Recruitment of internal agents: Border countries and Arab states in the Persian Gulf have begun to recruit disaffected or marginalised members of the Qawlaysato mafia, offering them financial incentives and political support. These insiders received powerful spyware from their sponsors. They injected this software into the Djiboutian government’s computer systems in order to carry out eavesdropping or to extract data from the Djiboutian government.
– Gaining an advantage: The aim of these forces was to understand the strategies and weaknesses of the Qawlaysato organisation.
– Disorganising the organisation: By sowing discord and disrupting the mafia’s internal operations, the foreign forces were able to weaken its position and limit its influence.
On 15 May 2011, following the death of the head of the SRD and head of Djibouti’s port and air border surveillance, Colonel Ladieh Awaleh Bouraleh, it was members of the Qawlaysato mafia who were providing port and air border security to look after the mafia’s interests.
Leaked information from the disgruntled Qawlaysato mafia, which has begun collaborating with neighbouring countries and Arab states in the Persian Gulf hostile to Guelleh’s regime, suggests that large-scale sabotage will soon affect the country’s port facilities.
There is talk of arson attacks on key positions in Djibouti’s ports.
The questions Djiboutians are asking themselves are:
Is Qawlaysato behind these criminal plans to manipulate national and international opinion?
Are disgruntled members of the Qawlaysato mafia working to bring down the godfather?
Are border countries or Arab states in the Persian Gulf that have problems with the Guelleh regime planning these kinds of botched coups?
Hassan Cher
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