Il s’appelait Adan (et non Naguib) Mohamed Ahmed et se surnommait Adib. C’était un père de famille djiboutien au chômage de la Cité Einguela de la capitale djiboutienne, Djibouti-ville. Il est décédé le 12 mai 2024 et non le 13 mai.
Selon des informations recueillies auprès de plusieurs sources, il est décédé des suites d’actes de violence subis à la brigade de la gendarmerie à Einguela, aux mains d’un gendarme prénommé Zakaria.
Ce gendarme l’avait arrêté le 28 avril 2024 au soir, alors qu’il passait sa soirée avec des amis du quartier. Ces derniers l’auraient entendu crier de douleur depuis les locaux de la brigade.
Il avait été relâché le 29 avril au matin. Il était alors en mauvais état, portant des traces de coups et crachant du sang. Il avait été transporté à l’hôpital où il avait reçu des soins. Il était sorti de l’hôpital mais ne s’était jamais rétabli, explique-t-on.
A sa mort, sa famille a demandé une autopsie qu’elle affirme ne pas avoir obtenue. De fait, le corps a été autopsié et le médecin a conclu à la mort naturelle, mais cette conclusion est loin d’avoir convaincu les proches du défunt.
Alors, la famille attend une enquête indépendante sur cette affaire tragique. A suivre de très près.
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