Clash entre le Lt-Colonel Abdoulkader Ali Robleh dit Bourileh et le directeur général de la Police nationale, Colonel Abdourahman Ali Kahin, au sujet du rapatriement du commandant Mahdi Omar Djama de Bangui. Affaire que nous avions déjà relaté dans notre article du 24 janvier 2024 le complet ourdi à son encontre.
La situation a atteint un point de rupture lorsque le Lt-Colonel Abdoulkader Ali Robleh dit Bourileh, ami proche du directeur général de la police, a appris que son jeune neveu risquait d’être incarcéré dans cette affaire.
Dans une diatribe véhémente dirigée contre son directeur général, le Lt-Colonel Bourileh a accusé ce dernier d’avoir tendu un piège au jeune homme en raison de la rancœur qu’il nourrit envers l’ancien DG de la Police.
Selon lui, le commandant Mahdi ne devrait pas être impliqué dans cette affaire, considérée comme une affaire entre Abdillahi Abdi Farah et « là-haut ». Il s’est fermement opposé à la procédure d’extradition du commandant depuis la République de Centrafrique, arguant qu’il s’agissait d’un nettoyage clanique d’une bassesse inouïe visant les gradés du clan de l’ex-directeur général de la Police nationale de Djibouti actuellement détenu à la prison centrale de Gabode.
En riposte, le directeur de la police a exprimé ses soupçons à l’égard du Lt-Colonel Bourileh, en l’accusant de divulguer délibérément des informations sur les réseaux sociaux pour protéger son neveu, coupable de graves méfaits.
Il lui a conseillé de se tenir à l’écart de cette affaire désormais entre les mains de la justice. Une violente altercation a suivi, marqué par le départ, menaçant du Lt-Colonel Abdoulkader Ali Robleh, avertissant de représailles si son jeune neveu était incarcéré à cause du piège orchestré par le clan de Gerisa.
Les détails de cette affaire, ainsi que la nature des preuves détenues par le Lt-Colonel Bourileh pour incriminer son directeur général, restent encore inconnus.
Cependant, nous ne manquerons pas de suivre l’évolution de cette affaire explosive qui sera scrutée de près.
La question cruciale demeure : l’officier supérieur sera-t-il rapatrié dans le pays, ou cette affaire sombrera-t-elle dans la clandestinité des intrigues internes ?
À suivre de près.
HCH
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