De nouveau, le problème du paiement des primes de garde du personnel paramédical de la santé publique (infirmiers, sages-femmes, aides-soignants, ambulanciers et autres techniciens), se pose. Selon plusieurs sources contactées par La voix de Djibouti, ces agents de la santé publique n’ont pas perçu leurs primes de garde depuis janvier 2023. Soit dix mois.
C’est beaucoup, beaucoup trop. Même si ce n’est pas la première fois que de tels retards surviennent. De fait, les retards qui s’accumulent dans le paiement des primes de garde sont récurrents à la santé publique. Avant comme après la nomination de l’actuel ministre de la santé, Dr Ahmed Robleh Abdulleh. L’avènement d’un médecin expérimenté à la tête de la santé publique djiboutienne, n’a donc rien amélioré de ce point de vue.
Pourquoi donc ces retards récurrents ? L’on sait que ces primes sont budgétisées chaque année. L’on sait aussi que la santé publique génère des recettes puisqu’elle fait payer ses consultations et autres prestations d’urgence.
Où va alors l’argent reçu, à la fois du budget de l’État et des patients ? S’il tombe dans des poches privées, lesquelles ? C’est là un problème qui appelle attention et solution durable.
En attendant, les paramédicaux réclament leurs dix mois de prime de garde ? ‘’Nous voulons la rémunération de notre travail !’’, martèlent-ils. A suivre de près.