Ce jeudi 28 septembre 2023, à 4 heures et 22 minutes, heure locale, un séisme d’une magnitude de 5,2 a frappé la République de Djibouti. Son épicentre a été localisé dans le Golfe de Tadjourah, à 3,5 kilomètres de Djibouti-ville, capitale djiboutienne.
Des répliques de moindre magnitude ont été ressenties à Djibouti-ville plus tard, notamment à 8 heures et 53 minutes, heure locale.
Dans une brève déclaration, le gouvernement a précisé ‘’qu’il n’y a pas eu de victimes’’ et annoncé que ‘’les écoles publiques et privées, ainsi que les centres de formation professionnelle, sont fermés’’.
Du côté de la population, la crainte de nouvelles répliques se lit sur les visages, surtout dans la capitale.
Ce n’est pas le premier tremblement de terre enregistré à Djibouti, pays situé dans une zone assez sismique, à la frontière des plaques tectoniques séparant l’Afrique et l’Arabie. Depuis 1973, de nombreux séismes de magnitude supérieure à 5 ont été enregistrés et ressentis à Djibouti.
C’est pourquoi les normes antisismiques sont d’application dans le pays. Même si, sous le régime d’Ismail Omar Guelleh, qui a largement dégradé le fonctionnement étatique, se pose la question de leur respect effectif.
Une autre question que ce séisme soulève est celle du risque de tsunami. En effet, si un raz-de-marée se produisait suite à un séisme, son impact serait dévastateur à Djibouti-ville dont la partie la plus populeuse est située dans une plaine alluviale, au-dessous du niveau de la mer.
Ce dernier tremblement de terre servira-t-il de catalyseur pour une meilleure gestion des risques sismiques ?