Le 30 aout 2023, depuis la publication de la lettre ouverte au président de la République de Djibouti, des informations très intéressantes commencent à sortir du gouvernement djiboutien.
Lien : https://drive.google.com/file/d/1XyiObEVaIAyKbzE-s-iOBteDRVpnc4Rj/view?usp=sharing
Ces informations qui proviennent de la primature de Djibouti laissaient entendre que le Port Autonome International de Djibouti — PAID — a été cédé à l’Armée de la République populaire de Chine et que cet accord a été tenu secret sur ordre du président de la République de Djibouti.
Le port a été créé en 1888 par les Français, relié par le chemin de fer à Addis-Abeba, en Éthiopie, en 1917 et il est devenu port franc en 1949.
Cet ancien port de Djibouti, situé au détroit de Bab el-Mandeb, carrefour des routes maritimes d’Europe, d’Extrême-Orient, du Golfe Arabo-persique et de l’Afrique, a 18 quais sécurisés avec une profondeur de 20 mètres.
Sa capacité d’accueil et son eau profonde naturelle lui permettent d’accueillir facilement et sans problème de grands bateaux de commerce et de guerre, tel le porte-conteneurs MSC Irina de 400 mètres de long et les porte-avions de la Classe Nimitz.
Les 14 milliards de dollars US que la République populaire de Chine a versés en catimini à Ismaël Omar Guelleh (d’après M. Andrei Frolov) est un pot-de-vin destiné à récompenser le président de la République de Djibouti qui a donné à Pékin l’occasion de disposer un port ayant déjà toutes les capacités pour accueillir les forces navales militaires chinoises (sous-marin, porte-avions, etc.) et à la croisée de trois continents, le détroit de Bab el-Mandeb.
Monsieur Ismaël Omar Guelleh a raconté à tous les autres partenaires et au peuple djiboutien que le port PAID sera divisé en deux partis avec une première partie qui accueillera les bateaux de plaisance et la deuxième partie accueillera les navires de la marine djiboutienne. Ce qui est totalement faux d’après les informations qui ont fuité à la primature de Djibouti.
Or, les mêmes sources rajoutent que des travaux en cours laissent penser l’installation des systèmes destinés pour des opérations préventives afin de surveiller ou sécuriser la zone dans laquelle sont susceptibles d’opérer ou de transiter des sous-marins et des navires de guerre chinoise. Cette zone va de la base chinoise à Dorale jusqu’au Port Autonome International de Djibouti.
Et dans le milieu marin, s’il y a des opérations préventives ce qu’il y aura aussi des opérations défensives consistent à protéger des unités précieuses en cas de guerre ou de tension entre des puissances.
Ce cas djiboutien nous renvoie à la situation de la base navale de Ream en Cambodge.
La base navale de Ream est susceptible d’être utilisée par l’armée chinoise. Les analystes de la défense affirment que la base militaire donnera à la Chine des avantages stratégiques significatifs, notamment l’accès au golfe de Thaïlande.
Hassan Cher
The English translation of the article in French.
Djibouti/China: Is the Port Autonome International de Djibouti – PAID, the future naval base of the Army of the Republic of China?
On 30 August 2023, since the publication of the open letter to the President of the Republic of Djibouti, some very interesting information began to emerge from the Djiboutian government.
Link: https://drive.google.com/file/d/1XyiObEVaIAyKbzE-s-iOBteDRVpnc4Rj/view?usp=sharing
This information, which came from the Djibouti Prime Minister’s Office, suggested that the Port Autonome International de Djibouti – PAID – had been handed over to the Army of the People’s Republic of China, and that this agreement had been kept secret on the orders of the President of the Republic of Djibouti.
The port was created in 1888 by the French, linked by rail to Addis Ababa in Ethiopia in 1917, and became a free port in 1949.
This former port of Djibouti, located at the Bab el-Mandeb strait, crossroads of the maritime routes of Europe, the Far East, the Arabian Gulf and Africa, has 18 secure quays with a depth of 20 metres.
Its berthing capacity and natural deep water mean that it can easily accommodate large commercial and naval vessels, such as the 400-metre-long container ship MSC Irina and the Nimitz Class aircraft carriers.
The 14 billion US dollars that the People’s Republic of China paid to Ismaël Omar Guelleh on the sly (according to Mr Andrei Frolov) is a bribe designed to reward the President of the Republic of Djibouti for giving Beijing the opportunity to build a port that already has all the capacity to accommodate Chinese naval forces (submarines, aircraft carriers, etc.) and is located at the crossroads of three continents, the Bab el-Mandeb strait.
Mr Ismaël Omar Guelleh has told all the other partners and the people of Djibouti that the PAID port will be divided into two parts, with the first part accommodating pleasure boats and the second part accommodating ships from the Djibouti navy. This is completely untrue, according to information leaked to the Djibouti Prime Minister’s Office.
However, the same sources add that work in progress suggests the installation of systems designed for preventive operations to monitor or secure the area in which Chinese submarines and warships are likely to operate or transit. This zone extends from the Chinese base at Dorale to the International Autonomous Port of Djibouti.
And in the marine environment, if there are preventive operations, there will also be defensive operations to protect valuable units in the event of war or tension between powers.
The case of Djibouti brings us back to the situation of the Ream naval base in Cambodia.
The Ream naval base is likely to be used by the Chinese army. Defence analysts claim that the military base will give China significant strategic advantages, including access to the Gulf of Thailand.
Hassan Cher
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