En 2020, combat sans merci pour le siège non permanent du conseil de sécurité de l’ONU.
À New York le juin 2020 a lieu l’élection de cinq nouveaux membres non permanents au Conseil de sécurité pour la période 2021-2022. Selon le principe de rotation, c’est un État de la région orientale qui a la responsabilité de remplacer l’Afrique du Sud. Dans la course pour accéder à cet organe stratégique, Djibouti et Kenya se sont affrontés dans une bataille diplomatique qui n’a pu faire l’objet de consensus à l’Union africaine.
le ministère des Affaires de Kenya se propose de contribuer à la mise en œuvre des projets dans les sécuritaires, domaines humanitaires, le développement durable et les changements climatiques, la promotion des jeunes, la justice et la démocratie, le rôle des femmes dans le développement, etc.
Le 19 décembre 2019, dans son allocution à New York, le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Ali Youssouf affirmait que : « La République de Djibouti considère sa candidature comme légitime, et comme étant celle de l’Afrique réunie, en l’occurrence, elle entend la défendre et la promouvoir jusqu’au vote devant l’Assemblée générale en juin 2020 ».
Après deux ans demi, le coup de foudre de Guelleh pour Nairobi.
Du 10 au 11 juin 2023, le Chef de l’État kenyan, Son Excellence William Ruto, a fait une visite d’État de 48 heures sur invitation du Président de la République de Djibouti, Ismael Omar Guelleh. La signature d’une série d’accords stratégiques de coopération entre les deux pays est intervenue sous leur haut patronage des deux Chefs d’État.
Un communiqué conjoint publié à l’issue de cette visite met l’accent sur la détermination des deux parties à poursuivre les efforts visant à accroitre le niveau d’échanges, de solidarité et de coopération entre les deux pays, notamment à travers la mise en œuvre des accords stratégiques adoptés dans le domaine sécuritaire, judiciaire, énergétique, du tourisme, de la collaboration culturelle et de la formation diplomatique.
Ce document souligne également l’attachement des deux pays à appréhender la réalisation d’un plus grand échange économique et commercial entre eux à travers l’abrogation, convenue, de visas d’entrée à leurs ressortissants respectifs.
L’accord controversé d’entraide judiciaire.
Le 16 juin 2023, le président de la République de Djibouti, Ismael Omar Guelleh, sera à Nairobi. Il sera particulièrement à Nairobi pour faire signer à l’autorité kenyane le projet qui le tient plus à cœur, un accord controversé d’entraide judiciaire.
À son prochain voyage à Nairobi, Ismael Omar Guelleh ne sera pas accompagné par le ministre de la Justice de Djibouti pour émarger l’accord controversé d’entraide judiciaire qui sera publiquement divulgué, mais il veut manipuler les autorités kenyanes pour leur faire signer en catimini ce projet controverser. Et c’est son fameux homme de main, le procureur général de Djibouti, Djama Souleiman Ali alias Djama Dhago, qui l’accompagner à Nairobi pour faire parapher le Kenya ce projet controversé d’entraide judiciaire.
D’après le directeur de Cabinet du Premier ministre, monsieur Youssouf Aouled Farah, même monsieur Naguib Abdallah Kamil, dépassé par les niveaux stratosphériques de la manipulation de son beau-père, se demandait la raison pour laquelle Ismael Omar Guelleh veut rapidement concrétiser le projet controversé d’entraide judiciaire entre le Kenya et Djibouti.
En tout cas, la première conclusion qu’ils ont faite à la primature de Djibouti dit comme suit :
- Ismael Omar Guelleh veut rapidement concrétiser le projet controversé d’entraide judiciaire entre le Kenya et Djibouti pour tout de suite après leur soumettre une demande d’extradition d’Abdourahman Boreh ou Mohamed Said Guedi.
Avec la suppression des visas pour la circulation des citoyens de deux pays et un accord controversé d’entraide judiciaire, tout citoyen djiboutien interpellé au Kenya sera extradé en moins de deux heures.
À suivre…
Hassan Cher
The English translation of the article in French.
Djibouti/Kenya: Guelleh in a hurry to get Nairobi to sign a controversial mutual legal assistance agreement.
In 2020, a merciless battle for the non-permanent seat on the UN Security Council.
The election of five new non-permanent members of the Security Council for the period 2021-2022 will take place in New York on June 2020. In accordance with the principle of rotation, it is a state from the Eastern region that is responsible for replacing South Africa. In the race to accede to this strategic body, Djibouti and Kenya have been engaged in a diplomatic battle that has failed to achieve consensus within the African Union.
Kenya’s Ministry of Foreign Affairs intends to contribute to the implementation of projects in the fields of security, humanitarian affairs, sustainable development and climate change, the promotion of young people, justice and democracy, the role of women in development, and so on.
On 19 December 2019, in his speech in New York, the Minister of Foreign Affairs, Mahmoud Ali Youssouf, stated that: « The Republic of Djibouti considers its candidacy to be legitimate, and as being that of Africa as a whole, it intends to defend and promote it until the vote before the General Assembly in June 2020 ».
After two and a half years, Guelleh fell in love with Nairobi at first sight.
From 10 to 11 June 2023, the Kenyan Head of State, His Excellency William Ruto, made a 48-hour State visit at the invitation of the President of the Republic of Djibouti, Ismael Omar Guelleh. A series of strategic cooperation agreements were signed between the two countries under the patronage of the two Heads of State.
A joint communiqué issued at the end of the visit emphasised the determination of both parties to pursue efforts to increase the level of exchanges, solidarity and cooperation between the two countries, notably through the implementation of strategic agreements adopted in the fields of security, justice, energy, tourism, cultural collaboration and diplomatic training.
The document also underlines the two countries’ commitment to achieving greater economic and commercial exchanges between them through the agreed abolition of entry visas for their respective nationals.
The controversial mutual legal assistance agreement.
On 16 June 2023, the President of the Republic of Djibouti, Ismael Omar Guelleh, will be in Nairobi. In particular, he will be in Nairobi to get the Kenyan authorities to sign the project that is closest to his heart, a controversial mutual legal assistance agreement.
On his next trip to Nairobi, Ismael Omar Guelleh will not be accompanied by Djibouti’s Minister of Justice to sign the controversial mutual legal assistance agreement, which will be publicly disclosed, but he wants to manipulate the Kenyan authorities into signing this controversial project on the sly. And it is his famous henchman, Djibouti’s Attorney General, Djama Souleiman Ali alias Djama Dhago, who is accompanying him to Nairobi to get Kenya to initial this controversial mutual legal assistance agreement.
According to the Prime Minister’s Director of Cabinet, Mr Youssouf Aouled Farah, even Mr Naguib Abdallah Kamil, overwhelmed by the stratospheric levels of his father-in-law’s manipulation, was wondering why Ismael Omar Guelleh wanted to move quickly to implement the controversial project for mutual legal assistance between Kenya and Djibouti.
In any case, the first conclusion they came to at the Djibouti Prime Minister’s Office was as follows:
– Ismael Omar Guelleh wants to quickly put into practice the controversial mutual legal assistance project between Kenya and Djibouti, and then immediately submit an extradition request for Abdourahman Boreh or Mohamed Said Guedi.
With the abolition of visas for citizens of the two countries and a controversial mutual legal assistance agreement, any Djiboutian citizen arrested in Kenya will be extradited in less than two hours.
To be continued…
Hassan Cher
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