Selon la proposition djiboutienne, «seules les associations membres sont habilitées à proposer des candidatures à la fonction de Président de la CAF. Une candidature à la fonction de Président de la CAF n’est valable que si elle est soutenue par au moins cinq associations membres. Le candidat, avec la déclaration de soutien d’au moins cinq associations membres, un candidat à la fonction de Président de la CAF doit avoir joué un rôle actif dans le football en tant qu’officiel d’une association membre, durant quatre des cinq années ayant précédé le dépôt de sa candidature et a l’obligation de se soumettre au contrôle d’éligibilité».Cet amendement portant modification de l’article 18.3 des Statuts de la CAF, redonnait la prérogative aux associations nationales d’initier et de présenter des candidats à la présidence de l’instance de gestion du football continental.
L’assemblée, qui n’en a pas voulu, l’a rejeté avec 32 votes négatifs contre 16 oui et 5 abstentions.
Du coup, la possibilité d’être candidat à la présidence de la CAF reste exclusivement l’apanage des anciens membres et membres actuels du Comité exécutif de la CAF. Soit une infime minorité.
Présidée par Issa Hayatou, l’Assemblée générale extraordinaire de la CAF s’est déroulée en présence du président de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino.
APA – 29 / 9 / 2016
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