L’histoire du Football à Djibouti avant 1977.
Avant l’indépendance de la République de Djibouti, il existait dans le pays des clubs de football ou sportifs très limités et créés sur des bases claniques. Par exemple, il avait le club Alize majoritaire composé de l’ethnie Afar, Somali Sporting Club en majorité composé de la tribu Issa et, etc.
L’histoire du Football à Djibouti après 1977.
Juste après l’indépendance et surtout le début des années 80, des clubs de football ou sportives commencent à se former dans les quartiers de la capitale et dans les districts du pays.
Les différents clubs sont :
- Somali Galbeed (majorité composée Issa de Dire Dawa) ;
- Joyeux copains + Amistral (Ali-Sabieh) + Union (Isaaq) + Corps de Lion (Arabes) + Red Star
- Club de football Chemin de fer Djibouto-Ethiopie, les joueurs étaient originaires de quartiers 7 zone le cinéma le Paris en 1980-1985 ;
- En 1985, Club de football Chemin de fer (CDE) sera majoritairement constitué des joueurs des quartiers 6 et 4 ;
- En 1988, Club de football Chemin de fer remporte le championnat de Djibouti de Football ;
- En 1991-1992, les joueurs du club de football de CDE sont partis former le club de football de l’aéroport de Djibouti ;
- 1992 le CDE est devenu en majorité des joueurs du quartier 7 bis ou kartileh.
La fédération djiboutienne de football est une association créée en 1987 et dépendant du ministère de sport de Djibouti. Elle est chargée d’organiser les compétitions de football au niveau du territoire national.
La première division regroupe : CDE-ONED-PORT-BDM-PECHERIE-STID-MARILL-FIANEH-COLAS-BOREH-FRATACCI-MINISTERE AGRICULTURE — Société Immobilière Djibouti FC – AS Aéroport
Il y a aussi la deuxième division et la troisième.
Quant à l’équipe nationale de football A, c’est à la suite de l’affiliation de la fédération à la Confédération africaine de football en 1986 puis à la FIFA en 1994 que la sélection s’engage pour la première fois dans les éliminatoires d’une Coupe d’Afrique des nations en 2000 et dispute ses premières qualifications à une coupe monde 2002.
Les financements de clubs de football à Djibouti.
Aucun club de football à Djibouti n’a les moyens financiers nécessaires pour rémunérer ses joueurs. C’est les sociétés dont ils utilisent leurs noms qui leur verser de l’argent de poche qui ne dépasse pas le 100 à 200 dollars US par mois.
Le financement d’un club dans le monde.
Or dans le monde du football professionnel, les principales sources de financement des clubs de football sont les droits de télévision, le sponsoring, le merchandising et les ventes de joueurs. Il faut aussi noter qu’il existe de nombreux clubs qui ont parfois recours à des prêts bancaires.
L’Association sportive Arta Solar7.
Le club de football connu sous l’appellation « L’Association sportive Arta Solar7 » est un club créé en 2018. C’est la famille Guelleh qui l’avait engendré dans un but obscur et condamnable pénalement.
Les millions de dollars que ce club dépense pour l’achat des joueurs internationaux proviendraient des activités illégales. Ce qui aura un impact négatif sur les joueurs internationaux qui évoluent dans l’Association sportive Arta Solar7.
L’histoire, les moyens, la gestion, l’objectif, tout est faux dans ce fameux club de la mafia djibouto-somalienne.
L’Association sportive Arta Solar7, serait-elle donc la parfaite Money-Laundering de la famille Guelleh ?
Qui est Tommy Tayoro Nyckoss, le « président » L’Association sportive Arta Solar7.
Monsieur Tayoro Nyckoss est un franco-ivoirien qui a vécu dans les banlieues de Paris, avant de se marier avec la fille du président de Djibouti, dépendait du revenu de solidarité active (RSA) en France, ce mariage fut une chance pour lui de plonger dans les activités illégales de la mafia Djibouto-somalienne.
En 2011/2012, à son arrivée à Djibouti, par la fameuse baguette magique de la famille Guelleh, monsieur Tommy Tayoro Nyckoss se déclare homme d’affaires et publie de fausses informations sur ses business imaginaires.
Il raconte partout qu’il a fait fortune dans l’aviation, le solaire et le bâtiment. Or, Tommy Tayoro Nyckoss n’a ni les moyens, ni les droits, ni la compétence pour créer des sociétés ou les gérer.
Les sociétés dont Tommy se vante d’être propriétaire sont des offshores créés par la famille Guelleh et monsieur Tayoro Nyckoss sert de prête-nom.
Sans oublier que d’après l’AFP, Tommy Tayoro Nyckoss est poursuivi pour blanchiment d’argent en France.
Hassan Cher