Selon des informations concordantes recueillies par La Voix de Djibouti (LVD), l’ancien directeur général de la Population et de la Famille, le service public chargé de délivrer les cartes d’identité et autres actes de naissance, même si la loi sur la décentralisation charge les autorités communales des déclarations de naissances, a été arrêté. Il s’agit de Monsieur Ahmed Omar Djama. Il a été en poste de 2018 jusqu’à la nomination de l’actuel directeur général, Monsieur Abdi Abdillahi Obsieh, qui lui a succédé le 6 juin 2023.
Ahmed Omar Djama serait accusé d’actes graves qu’il aurait commis à des fins d’enrichissement illicite. Plus précisément, il lui serait reproché d’avoir falsifié un décret présidentiel pour délivrer, contre des sommes d’argent, la carte nationale d’identité djiboutienne à des personnes étrangères.
Il aurait été présenté au parquet de la République qui aurait transmis son dossier d’accusation à un juge d’instruction. Ce dernier l’aurait immédiatement remis en liberté provisoire. Pourtant, comme mentionné plus haut, les faits reprochés à l’homme sont graves.
Et s’il quittait clandestinement le pays pour échapper à la justice ? La gravite des faits ne commande-t-elle pas qu’il soit tenu à la disposition de la justice jusqu’à la fin de l’instruction et au jugement. Alors, quoi ?